Article / 15 mai 2019
« Ce n’est pas que nous manquons de temps,
C’est que nous en perdons beaucoup. »
Socrate
Votre agenda contient-il un lot impressionnant de tâches quotidiennes à accomplir? Avez-vous l’impression de manquer de temps? L’impression de courir toute la journée? Vivez-vous dans l’attente de la prochaine fin de semaine, des prochaines vacances, au point d’en compter les jours qui vous en séparent? Arrive-t-il qu’à la fin de la journée il y ait des tâches aux planifications qui n’ont pu être menées à terme? Peut-on parler de forte charge mentale?
Si vous avez répondu oui à l’une ou l’autre de ces questions, il est fort probable que vous vous sentiez essoufflé, fatigué, vidé, voire complètement fourbu lorsque la journée s’achève. Si c’est votre cas et que vous subissez cette charge écrasante depuis un bon moment, il est possible que sous peu, votre corps et votre tête s’opposent à ce traitement.
Selon vous, est-ce possible de ralentir un peu, de trouver du temps pour s’arrêter et pour prendre soin de soi et des siens? Lorsque tout semble prioritaire, urgent ou important, comment ralentir la cadence? Il s’agit là de questions essentielles, il y va de votre taux de satisfaction et de bien-être face à votre vie! Les grands dangers de maintenir un tel rythme de vie sont de s’oublier soi-même, de prioriser des tâches qui n’apportent que peu de satisfaction ou de plaisir, de miner votre santé. Quel prix payez-vous pour augmenter votre productivité ou votre performance?
Dans les conversations, je constate l’apparition des mots « Je dois », « Il faut », « C’est urgent », « Cela ne peut attendre » et plusieurs autres expressions similaires. Mais est-ce vraiment la réalité? Il m’arrive parfois de penser qu’aujourd’hui tout doit s’effectuer le plus rapidement possible. La patience perd du terrain dans la plupart des aspects de la vie; le temps requis à consacrer pour la mise en place de quelque chose, l’attente jugée raisonnable pour telle ou telle chose… Nous sommes à l’ère de l’immédiat, à tel point que tout se doit d’être disponible dans l’instant où le besoin et l’envie nous le commandent. Avons-nous réellement besoin d’assouvir instantanément ceux-ci?
La formule « je n’ai pas le temps » revient combien de fois à vos oreilles dans une journée, qu’elle provienne de vous ou d’une autre personne? Là encore, est-ce réel? J’ai lu dans un livre de Hyrum W. Smith, « Mes valeurs, mon temps, ma vie », que la plupart du temps nous mentons lorsque l’on dit ne pas avoir le temps. Ce n’est qu’une manière polie de décliner une demande à laquelle on n’accorde pas vraiment d’intérêt. Il serait insultant de dire à quelqu’un j’ai du temps, mais je préfère le consacrer à autre chose qui m’intéresse davantage. Qu’en pensez-vous? Bien que certaines choses se doivent d’être exécutées, j’aime bien remplacer les « Je dois, Il faut que » par un « Je choisis de… ».
Il existe des moyens de trouver du temps dans notre journée, il suffit de réfléchir sur nos priorités. Se poser la question, est-ce que cette tâche me rapproche ou m’éloigne de mon but? Il est également possible de revoir son organisation de travail. Par exemple, ai-je tout ce dont j’ai besoin avant de commencer une tâche? Comment m’assurer que je ne serai pas dérangé et qu’aucune distraction n’interférera avec ma concentration? Une tâche doit-elle être effectuée avant une autre? Il est nécessaire d’évaluer le temps dont on dispose pour la journée et les heures requises pour accomplir chaque tâche.
Il reste encore plusieurs choses à dire sur le sujet et j’y reviendrai dans un prochain article. Cependant, certaines de ces idées peuvent déjà susciter une excellente réflexion. Imaginez réussir à dégager du temps pour vous, ne serait-ce qu’une demi-heure ; qu’en feriez-vous? Peut-être découvrirez-vous des motivations à éliminer les pertes de temps récurrentes dans votre organisation de travail? D’ici-là, passez à l’action, dites-moi comment et n’hésitez pas à partager les résultats obtenus.
Publié le 15 mai 2019
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