Simplifier, se détacher, ralentir pour mieux vivre!

Article   /  27 mai 2019

Simplifier, se détacher, ralentir pour mieux vivre!

« La simplicité est la clé du bonheur dans le monde moderne. »

Dalaï-lama

Le premier mois suivant mon choix de prendre une année sabbatique, plusieurs imprévus se sont présentés l’un à la suite de l’autre.  Des bris, des réparations mécaniques, se sont ajoutés aux dépenses courantes. Bien évidemment, mes premières pensées furent de douter de la direction que je voulais donner à ma vie. L’aspect financier est très souvent au cœur de nos décisions. Je me disais que la vie m’envoyait un message et j’espérais que ce n’était pas tu te trompes de chemin!

J’ai donc mûrement réfléchi à la manière dont mon aventure devait se poursuivre. Je fais partis de ceux qui croient que la vie nous envoie toujours la bonne chose au bon moment, alors j’ai commencée à me demander pour chaque évènements survenus, quelle était la meilleure solution. Par exemple ma belle statue d’ange qui protégeait ma cour, à présent en trois morceaux. Je me suis posé la question suivante, « ai-je besoin d’un ange pour protéger ma cour? » La réponse est montée rapidement en moi, « bien sûr que non, c’est une statue ». Mais elle était magnifique cette statue, j’y tenais, je pourrais la remplacer. « Pourquoi faire? En quoi la remplacer est important pour toi? » Une fois enclenché, mon processus de réflexion est presque devenu autonome. J’ai réalisé que ma croyance sur les anges protecteurs n’a aucun besoin d’une statue pour opérer. Donc, aucun remplacement. Une fois la décision prise j’ai ressenti une sorte de paix intérieure validant ma réponse. J’ai fait de même avec chaque évènement nécessitant remplacement, achat ou réparation. Finalement, seule l’essentiel fut réparé, soit la fuite de la piscine, la laveuse et la voiture. Est-ce que les objets brisés me manquent? Pas du tout!

J’ai alors effectué une inspection de la maison et retranché une bonne partie des objets accumulés au cours des années et souvent plus utilisés depuis longtemps. Le coffre de la voiture plein, j’ai fais le bonheur du centre d’entraide, ces choses enfin serviront. Et je ne vous dis pas le changement que cela a apporter dans la maison. Plus d’espace, moins d’entretiens, un sentiment d’allègement. En écrivant cela, sous un beau soleil de mai, je me dis qu’une autre session de désencombrement serais approprié pour accueillir le printemps!

J’adore lire, et plusieurs bouquins sur la simplicité, le désencombrement, le besoin d’amasser des choses me sont tombés sous la main dans les années passées, sans que je passe à l’action. Pourtant, je trouvais cela intéressant, je croyais à plusieurs bienfaits cités à l’intérieur de ces livres. Le choix de changer de vie, de me choisir, de vouloir cesser de courir et d’être partout à la fois, et bien sûr de réduire les dépenses, furent autant d’éléments m’incitant à agir enfin!

Une fois sur cette lancée, je me suis rappelé ma jeunesse, sans manquer d’argent, il fallait  dépenser judicieusement.  Je me souviens que j’avais 8 ans lorsque nous avons eu la première voiture, mais pas encore de  télévision   couleur. Nous vivions également en appartement, car une maison n’était pas dans les moyens de mes parents à l’époque. Cependant, nous avions un toit sur la tête, mangions à notre faim, avions des vêtements, tous nos besoins essentiels étaient comblés, seulement nous avions peu de superflus. Est-ce que parfois il y avait des frustrations, des envies, des comparaisons avec les autres? Bien sûr! Mais nous avions aussi beaucoup de chance car bien d’autres familles possédaient bien moins. Bien sûr posséder plus d’argent que nécessaire c’est temps mieux, je ne parle pas ici de simplicité volontaire. Je met en perspective que l’argent n’est qu’un moyen pour atteindre un but et n’est pas garant de notre indice de bonheur quotidien.

Aujourd’hui, il semble y avoir un retour possible vers le ralentissement, l’envie de prendre soi de soi, des nôtres, de se rapprocher, la recherche d’un mieux-être. C’est vraiment encourageant, de constater l’élan vers un retour à soi, à l’autre, afin d’augmenter notre bien-être et réduire le stress et la fatigue accumulée dans une vie ou tout va trop vite. C’est bien beau avoir de magnifiques possessions, mais encore faut-il pouvoir en profiter vraiment. Le bonheur, le plaisir,  nous viens de ce que l’on partage avec les êtres aimés. Un début de questionnement sur notre intention réelle dans le désir de posséder, et nos besoins réels, peut engendrer une envie grandissante de moments heureux.  Serez-vous touché par cette envie?

Dites-moi, prenez-vous du temps pour penser seulement a vous? Ce n’est pas égoïste, une personne heureuse et bien dans sa peau à beaucoup plus à donner ensuite a ceux qui l’entourent.

Avez-vous des rituels, des traditions, en famille et/ou entre amis, qui vous ressourcent? Pratiquez-vous régulièrement un passe-temps, un loisir, un sport, un art qui vous passionne? Quels moyens adoptez-vous pour mettre du plaisir dans votre vie? Du repos? De la nouveauté? Qu’est ce qui vous faits du bien? J’ai hâte de vous lire!

 

Publié le 27 mai 2019

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