Article / 10 juillet 2019
« Laisser votre passion vous mener à votre profession »
Oprah Winfrey
Je peux l’affirmer maintenant : j’ai la passion des mots. J’ai longtemps eu de la difficulté avec le mot passion, ou encore avec le mot rêve. Justement, pour moi, ces mots signifiaient l’emballement, la démesure, quelque chose de colossal. Lorsque j’ai finalement comprise qu’il s’agit d’un intérêt qui ne se dément pas, j’ai su que mon amour des mots pouvait se qualifier de passion.
Dès que j’ai appris à écrire, la fièvre des mots s’est emparée de moi. Je ne peux vous dire combien de cahiers j’ai noircis de poèmes, d’états d’âme, de réflexions. J’ai tenu mon journal intime des années. Et que dire des livres, déjà au début du secondaire j’ai dû me tourner vers les romans pour adulte tellement j’avais dévoré la lecture pour les jeunes de mon époque. Lorsque je lis, un monde fascinant se crée dans ma tête et je fais partie de l’histoire.
D’ailleurs, à bien y penser, c’est le même phénomène lorsque j’écris. Soudain sous mes doigts, un propos, une réflexion, une histoire prend forme. Je peux hésiter sur une phrase ou un seul mot longtemps, car je cherche les termes exacts pour rendre mon émotion le plus clairement possible pour la lecture. En effet, un texte possède sa propre vie. Il véhicule une idée, un message, mais également les sentiments de l’auteur ou des personnages.
Enfin, les mots m’emportent dans un monde au-delà de l’existence. Que j’écrive, que je sois plongée dans une lecture ou même que je fasse un mot croisé, plus rien n’existe en dehors des mots et moi. J’oublie complètement le temps, ce qui m’entoure, où je suis. Je me souviens que j’avais l’habitude de lire en attendant l’autobus lorsque j’allais au CÉGEP et que l’autobus passait sans même que j’aie conscience du bruit, des gens autour qui s’affairaient à monter à l’intérieur. J’ai dû renoncer, car les mots me décrochent facilement de la réalité. J’ai vécu une époque où je n’avais plus de temps pour m’adonner à ma passion. Dès que j’ai pu recommencer à le faire, vous ne pouvez vous imaginer la détente et le sentiment de paix que cela m’a procuré.
Depuis que j’ai commencé ce blogue, je peux vous certifier que mon indice de bonheur quotidien se porte mieux. Aujourd’hui, je me lève en sachant que je vais écrire. Peu m’importe que ce soit un peu, beaucoup, que cela soit bon ou sans intérêt, la magie opère dès que le premier mot s’écrit. Le sentiment de paix que cela engendre en moi. Le plaisir de trouver une belle formulation, la joie de toucher une corde que je pressens prometteuse… Bref, écrire n’est que bonheur et lorsque les mots s’enchainent sans entrave, c’est le summum du bonheur.
Par ailleurs, je tente également dans mon blogue de vous suggérer des livres inspirants. Si vous ne l’avez pas encore remarqué, il y a un onglet « Chroniques » qui abrite plusieurs chroniques littéraires afin de vous présenter certains bouquins inspirants et leurs auteurs.
Je suis persuadée que vous aussi possédez au moins un sujet qui vous tient à cœur. Cet intérêt s’est probablement manifesté très tôt dans votre vie. Je crois même qu’il est possible d’avoir plusieurs rêves ou aspirations. Prenez-vous le temps de consacrer du temps aux choses que vous aimez? Quelle place ces choses qui vous importent tant prennent-elles dans votre vie? Ces intérêts font partie de vous et lorsque vous y accorder votre attention, cela vous procure non seulement du plaisir, mais cela vous permet d’exprimer qui vous êtes.
Que ce soit un sport, un art, un objet importe peu. L’essentiel, c’est l’état de bien-être qui vous habite lorsque vous vous y investissez. Faites ce que vous aimez et faites-le souvent! Si cela peut devenir votre activité professionnelle, tant mieux, sinon, vous adonnez à ce qui vous fait vibrer, à ce qui vous allume, vous permet de reconnaître une partie de vous, ce qui est nécessaire à l’amour de soi. Exprimez vos dons et vos talents, cela vous permettra de vous réaliser et aux autres de profiter de ce que vous offrez.
Publié le 10 juillet 2019
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